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Cancer du foie : Agir dès maintenant sur l'hépatite B et l'obésité pour éviter une crise sanitaire

2025-07-29
Cancer du foie : Agir dès maintenant sur l'hépatite B et l'obésité pour éviter une crise sanitaire
La Nouvelle République

Cancer du foie : Une menace grandissante qui peut être freinée

Le cancer du foie est une maladie silencieuse, souvent diagnostiquée trop tard, et dont l'incidence est en forte augmentation dans le monde entier. Une récente étude publiée dans la prestigieuse revue médicale The Lancet alerte sur cette tendance inquiétante et propose des solutions concrètes pour inverser la courbe. L'étude souligne que des interventions ciblées sur la prévention de l'hépatite B et de l'obésité, ainsi qu'une réduction de la consommation d'alcool, pourraient permettre de réduire significativement le nombre de nouveaux cas et d'améliorer le pronostic des patients.

L'hépatite B : une vaccination à grande échelle est essentielle

L'hépatite B chronique est l'une des principales causes de cancer du foie. Elle est transmise par voie sanguine ou sexuelle et peut rester asymptomatique pendant des années. Heureusement, un vaccin efficace est disponible depuis plusieurs décennies. L'étude de The Lancet insiste sur la nécessité d'une vaccination universelle, en particulier chez les nourrissons et les populations à risque. Une couverture vaccinale accrue permettrait de prévenir des millions d'infections et de réduire considérablement le risque de cancer du foie.

L'obésité et l'alcool : des facteurs de risque majeurs à contrôler

L'obésité, en particulier liée au syndrome métabolique (diabète, hypertension, dyslipidémie), est un autre facteur de risque important de cancer du foie. De même, la consommation excessive d'alcool, même modérée, peut endommager le foie et augmenter le risque de développer une cirrhose, un précurseur fréquent du cancer du foie. L'étude recommande des politiques publiques visant à promouvoir une alimentation saine, l'activité physique et la réduction de la consommation d'alcool.

Des politiques publiques ambitieuses pour un impact significatif

Les auteurs de l'étude estiment que des politiques publiques ambitieuses, combinant la vaccination contre l'hépatite B, la prévention de l'obésité et la réduction de la consommation d'alcool, pourraient permettre de réduire de plus de 50 % le nombre de nouveaux cas de cancer du foie dans les pays à revenu élevé d'ici 2040. Ces mesures nécessitent une coordination entre les différents acteurs de la santé publique, ainsi qu'un investissement financier important.

Dépistage et sensibilisation : des actions complémentaires

Outre la prévention, le dépistage précoce du cancer du foie est également crucial pour améliorer le pronostic. Les personnes atteintes d'une hépatite B chronique, d'une cirrhose ou ayant des antécédents familiaux de cancer du foie doivent être suivies régulièrement. La sensibilisation du public aux facteurs de risque et aux signes d'alerte du cancer du foie est également essentielle pour encourager les personnes à consulter un médecin en cas de symptômes suspects.

Conclusion : un défi de santé publique à relever

Le cancer du foie est une maladie grave et en augmentation, mais il est possible de la prévenir. En agissant dès maintenant sur les facteurs de risque modifiables, tels que l'hépatite B, l'obésité et la consommation d'alcool, nous pouvons espérer réduire l'incidence de cette maladie et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. Un effort concerté à l'échelle mondiale est nécessaire pour relever ce défi de santé publique.

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